Les vélos électriques gagnent en popularité en Suisse. Un journaliste cycliste, explique comment choisir le bon vélo électrique et donne des conseils sur les différents types de moteurs électriques.
Qu’est-ce qu’un vélo électrique ?
La réponse simple est qu’un vélo électrique (e-bike en abrégé) est plus ou moins un vélo ordinaire auquel on ajoute un moteur pour vous aider à progresser. La réponse plus compliquée est qu’il s’agit d’un moyen de transport hybride, ce qui signifie qu’une partie de l’énergie provient du cycliste (la quantité exacte dépend de vous) et une autre partie du moteur. Cela s’applique jusqu’à environ 25 km/h, ce qui est la limite légale actuelle pour l’assistance électrique. Si vous pédalez au-delà de cette vitesse, le moteur ne vous assistera plus. Vous entendrez peut-être aussi parler de pédaliers pour les vélos électriques. Il s’agit simplement d’un autre nom pour les vélos électriques dont la puissance est activée par le pédalage plutôt que par l’accélérateur. La grande majorité des e-bikes actuels sont des pédales – il est donc clair qu’ils ne sont pas vraiment similaires aux cyclomoteurs ou aux motos, car vous devez pédaler pour activer le moteur (en outre, les moteurs des e-bikes sont beaucoup moins puissants que ceux des cyclomoteurs).
Pourquoi choisir une bicyclette électrique ?
Les bicyclettes électriques sont capables de faire à peu près tout ce qu’un vélo ordinaire peut faire et plus encore. Il est donc possible d’étendre les possibilités offertes par le vélo, qu’il s’agisse de tourisme, de loisirs, de déplacements quotidiens ou de tâches ménagères, et d’acquérir ainsi une toute nouvelle expérience. Même les sceptiques de la bicyclette électrique reviennent souvent avec un sourire sur le visage et des mots d’appréciation une fois qu’ils ont été persuadés de chevaucher une machine assistée. Les bicyclettes électriques sont également dans une position très privilégiée d’un point de vue juridique, car en vertu de la législation européenne pertinente (qui s’applique maintenant en Suisse – techniquement parlant, elle est “harmonisée” avec la législation Suisse), elles sont exactement dans la même position juridique que les bicyclettes non motorisées, ce qui leur confère tous les avantages bien connus des bicyclettes, mais sans la paperasserie normalement associée à la motorisation. Outre les avantages évidents d’un moteur – qui vous aide à gravir les collines plus facilement et avec moins de sueur – il existe plusieurs autres avantages qui ne vous viennent peut-être pas à l’esprit. Si vous souffrez d’une blessure ou d’une maladie récurrente, les vélos électriques peuvent vous aider à continuer à pédaler, plutôt que d’avoir à arrêter complètement de pédaler. Les vélos électriques comblent le vide entre les trajets suffisamment courts pour être effectués à pied ou à vélo non motorisé et les trajets plus longs pour lesquels le train ou la voiture sont nécessaires.
Vous pouvez vous rendre au travail et en revenir plus rapidement avec une bicyclette électrique et transformer vos déplacements en temps libre. Ils peuvent remplacer avantageusement une deuxième voiture, avec tous les avantages environnementaux, financiers et autres que cela comporte. Les utilisateurs de vélos électriques disent souvent qu’ils se sentent plus en sécurité dans le trafic que lorsqu’ils conduisent un vélo non motorisé, car l’accélération et la vitesse supplémentaires en côte font que la vitesse des autres véhicules qui passent est inférieure à ce qu’elle serait autrement. L’accélération rapide au démarrage signifie également que vous pouvez vous écarter plus rapidement du trafic stationnaire.
Vous pouvez transporter des charges plus lourdes plus facilement qu’avec un vélo ordinaire, de sorte que de nombreuses courses et le trajet de l’école sont désormais possibles avec un vélo électrique.
Vous faites quand même de l’exercice – ce n’est pas de la triche ! De nombreuses études ont montré que les e-bikers font beaucoup d’exercice aérobique très bénéfique. La grande majorité des vélos électriques ont des réglages de puissance sur les commandes du guidon qui vous permettent de réduire la puissance si vous voulez faire plus d’exercice, ou de l’augmenter si vous avez besoin de plus d’assistance. Certains sont même équipés d’un écran pouvant être relié par Bluetooth à un cardiofréquencemètre, pour afficher votre fréquence cardiaque et les calories brûlées.
Ils sont très amusants à conduire !
Il y a des inconvénients par rapport aux vélos ordinaires ; le poids supplémentaire est le plus évident (bien que les nouveaux systèmes qui viennent d’émerger promettent des vélos électriques plus légers à l’avenir). En 2018, un poids inférieur à 20 kg (batterie comprise) est considéré comme un vélo électrique assez léger. Les moteurs modernes sont généralement très fiables, mais les batteries d’aujourd’hui doivent vraiment être considérées comme des consommables si vous prévoyez de rouler beaucoup avec votre e-bike et de le garder de nombreuses années. Elles se dégradent inévitablement un peu avec le temps, et encore plus en cas d’utilisation intensive (et beaucoup plus en cas d’abus), avec un coût de remplacement probable de plusieurs centaines de livres. Une bicyclette électrique de bonne qualité représente un investissement important, mais est-ce vraiment un inconvénient si vous l’utilisez au maximum de son potentiel, ce qui est considérable ?
Comment la technologie des bicyclettes électriques s’est-elle améliorée ces dernières années ?
Après avoir donné un avertissement sur les batteries, il faut dire que les batteries, qui étaient autrefois le véritable talon d’Achille des bicyclettes électriques, sont aujourd’hui pratiquement ” prêtes à l’emploi ” pour un bon nombre d’années sur les machines de bonne qualité, à condition d’en prendre soin avec un minimum d’attention. C’est juste que, à terme, il faudra les remplacer. En revanche, un bon moteur peut vous durer plus longtemps. L’autre grande évolution de ces dernières années a été une sorte de course à l’armement entre les principaux fabricants de moteurs tels que Bosch, Brose, Shimano et Yamaha. Les moteurs des vélos électriques sont légalement limités à un maximum de 250 watts de “puissance continue”. Il s’agit d’une définition scientifiquement floue et les puissances de pointe des moteurs actuels atteignent plusieurs fois cette valeur (pour de brèves périodes seulement). En pratique, cela se traduit par une montée plus rapide des côtes et une meilleure accélération. Les réglages du pourcentage d’assistance des moteurs, qui sont normalement détaillés dans les spécifications du vélo, sont peut-être plus utiles. Le réglage de puissance le plus bas peut ajouter environ 40 % de votre effort sur les pédales, tandis que sur les moteurs les plus puissants, les réglages les plus élevés font plus que tripler votre propre puissance sur les pédales ! Cependant, il ne faut pas croire que les moteurs d’aujourd’hui se rapprochent de ceux que l’on trouve sur les cyclomoteurs, même les plus modestes, en termes de puissance. La transmission de la puissance sur les vélos électriques de la meilleure qualité, généralement par le biais d’un dispositif astucieux appelé capteur de couple, est douce et continue. La puissance du moteur des vélos électriques modernes se ressent surtout en termes d’accélération rapide jusqu’à la limite légale de 25 km/h. Voir https://veloelectrique.ch/boutique/ pour vous aider à choisir
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