La Nati et son histoire

L’équipe nationale suisse de football se prépare pour la coupe du monde 2022. Plusieurs matchs. Voici quelques informations que vous ne connaissez peut-être pas sur la “Nati”.

1. L’histoire n’est pas de leur côté.

La Suisse a terminé à la dernière place du groupe du premier tour à chacune des trois finales du championnat d’Europe auxquelles elle a participé. Les supporters suisses n’ont pas cru non plus lors de la chance pour la qualification lors de l’Euro 2016 et la chance n’a pas joué en leur faveur. Pour rappel, lors de leurs débuts dans l’Euro, en 1996, contre l’Angleterre, pays hôte, ils ont obtenu un match nul 1-1, mais ont ensuite perdu contre les Pays-Bas et l’Écosse. En 2004, ils ont obtenu un match nul et vierge contre la Croatie, puis ont perdu contre l’Angleterre et la France. En tant que pays hôte en 2008, ils ont perdu contre la République tchèque et la Turquie, mais ont finalement obtenu leur première victoire lorsque Hakan Yakin a marqué les deux buts d’une victoire 2-0 sur le Portugal, qui n’a pas utilisé Cristiano Ronaldo.

2. Ils détiennent un record de Coupe du monde non désiré

Lors de la Coupe du monde 2006 en Allemagne, la Suisse a établi un record qu’elle n’aimerait pas qu’on lui rappelle, en s’éliminant en huitièmes de finale alors qu’elle n’avait pas encaissé de but pendant tout le tournoi. Elle s’est inclinée face à l’Ukraine lors d’une séance de tirs au but – les Suisses n’ont marqué aucun de leurs penalties. Leur bouclier défensif de la Coupe du monde est resté en place jusqu’au deuxième match de groupe de la phase finale de 2010, lorsque le Chili a marqué contre eux. La Suisse a passé 559 minutes en tout sans encaisser de but en phase finale de la Coupe du monde en jeu régulier.

3. Ils sont multinationaux

Le choc Suisse-Albanie du 11 juin se distingue par le fait qu’il pourrait voir la star suisse et d’Arsenal Granit Xhaka jouer contre son frère Taulant dans l’équipe albanaise. Chaque équipe dispose d’au moins six joueurs qualifiés pour la compétition dans l’autre camp. La Suisse compte dans ses rangs la star de Stoke City, Xerdan Shaqiri, qui est né en Albanie mais a déménagé en Suisse avec ses parents. Taulant Xhaka fait partie d’une vague adverse née en Suisse mais qui est revenue ou a choisi de jouer pour l’Albanie.

4. Ils ont une superstar en devenir

Breel Embolo, 19 ans, né au Cameroun, a été  l’un des joueurs les plus observés lors de  l’Euro 2016 car ses qualités ont déjà attiré les recruteurs des meilleurs clubs du continent. Son club de Bâle aurait déjà rejeté une offre de 27 millions d’euros (30,5 millions de dollars) du club allemand de Wolfsburg. Il a également été lié à Manchester United et au Bayern Munich. Embolo a obtenu la nationalité suisse en décembre 2014 et a joué le premier de ses neuf matches internationaux avec l’équipe complète à peine quatre mois plus tard. Son seul but international a été marqué sur penalty lors de la victoire 7-0 sur Saint-Marin, qui a assuré la qualification de la Suisse pour l’Euro 2016.

5. Seferovic fait ses débuts à l’Euro pour la Suisse

Haris Seferovic, l’actuel meilleur buteur de la Suisse, a failli passer à travers les mailles du filet national. L’attaquant de l’Eintracht Francfort est né en Suisse en 1992 après que ses parents aient déménagé de Bosnie. En 2013, il a annoncé qu’il voulait jouer pour le pays de naissance de ses parents, mais il a ensuite accepté une convocation en équipe nationale suisse et a fait ses débuts en février de la même année contre la Grèce. Seferovic, souvent utilisé comme remplaçant, a depuis marqué sept buts.

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